Mon engagement en tant que thérapeute à vos côtés est conditionné à l’adhésion à un code de déontologie précis. Chaque année, je me réengage auprès de l’école AidePsy qui m’a formée aux outils de thérapie brève, à vous accompagner avec responsabilité et soin pour vous offrir un cadre sécure et humain à travers nos séances. Chaque année je re-signe en conscience et avec attention ce code de déontologie que je vous partage.
CODE DE DÉONTOLOGIE DE LA PRATIQUE THÉRAPEUTIQUE AVEC l’ÉCOLE AIDE PSY
1 – RESPONSABILITÉ
Dans l’exercice de leurs fonctions, les psychopraticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé s’engagent à maintenir les standards de leur profession, acceptent la responsabilité des conséquences de leurs actes et font tout pour s’assurer que leurs services sont utilisés de manière appropriée.
a/ En tant que praticiens, ils savent qu’ils portent une responsabilité sociale parce que leurs recommandations et actions professionnelles peuvent influer sur la vie des autres.
b/ Les psychopraticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé clarifient à l’avance avec leurs clients toutes les questions qui pourraient concerner leur collaboration. Ils évitent les relations qui pourraient limiter leur objectivité ou déboucher sur un conflit d’intérêts.
2 – COMPÉTENCES
Les psychopraticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé reconnaissent les limites de leurs compétences et les limites de leurs méthodes, dans l’intérêt du public et dans celui de la profession dans son ensemble.
Ils ne fournissent de services et n’utilisent que des techniques pour lesquelles ils sont qualifiés par leur formation et leur expérience.
a/ les psychopraticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé sont transparents sur leur compétence, leur formation et leur expérience. Ils respectent les autres sources d’enseignement, de formation et d’expérience qui les ont nourris.
b/ Les praticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé reconnaissent la nécessité du travail sur soi, de la supervision et de la formation continue, et sont ouverts à de nouvelles procédures et à l’évolution des attentes et des valeurs sociétales.
c/ Les praticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé tiennent compte des différences entre les personnes, comme celles qui peuvent être associées à l’âge, au sexe, à la situation socio-économique, à l’origine ethnique, afin de s’assurer d’avoir la formation adéquate pour garantir un service approprié et ciblé à proposer à ces personnes.
3 – VALEURS MORALES ET NORMES JURIDIQUES
En ce qui concerne leur propre comportement, les praticiens doivent tenir compte des normes communautaires en vigueur et doivent rester sensibles à l’impact possible que la conformité ou l’écart par rapport à ces normes peut avoir sur la qualité de leur performance en tant que praticiens.
Ils restent conscients de l’impact possible de leur comportement public.
Dans l’exercice de leur profession, les praticiens s’interdisent toute action qui violerait ou déprécierait les droits humains, civils et juridiques de leurs clients ou d’autres personnes qui pourraient être touchées.
4 – CONFIDENTIALITÉ
Les praticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé sont personnellement tenus au secret professionnel, sauf dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret.
Le secret professionnel couvre tout ce dont les praticiens ont connaissance dans l’exercice de leur profession, autrement dit non seulement ce qui leur est confié mais également ce qu’ils voient, entendent ou comprennent. Le secret professionnel est également applicable dans le cadre de la supervision.
a/ Ils respectent la confidentialité des informations obtenues de personnes dans le cadre de leur activité. Ils ne divulguent de telles informations à des tiers qu’avec le consentement de la personne (ou de son représentant légal), sauf dans des circonstances exceptionnelles dans lesquelles ne pas le faire entraînerait probablement un danger évident pour cette personne ou pour d’autres.
b/ Les praticiens qui par écrit, lors de conférences ou de réunions publiques présentent des renseignements personnels obtenus au cours de leur activité professionnelle doivent obtenir le consentement préalable de le faire ou, à défaut, ils doivent supprimer tous les renseignements identificatoires.
c/ Les praticiens doivent prendre des dispositions pour préserver la confidentialité lors du stockage, de la destruction des archives et dans l’éventualité de leur propre indisponibilité.
Les praticiens de la psychothérapie protègent contre toute indiscrétion tous documents concernant les clients, quels que soient le contenu et le support de ces documents.
d/ Avec des mineurs ou d’autres personnes incapables de donner volontairement leur consentement éclairé, les praticiens doivent prendre des précautions particulières pour protéger l’intérêt de ces personnes et consulter d’autres personnes impliquées de manière appropriée.
e/ Si les praticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé discernent qu’une personne faisant appel à leurs prestations est victime de sévices ou de privations, ils doivent mettre en œuvre les moyens les plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection.
S’il s’agit d’un mineur ou d’une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état psychique ou physique, sauf circonstances particulières qu’ils apprécient en conscience, ils alertent les autorités judiciaires, médicales ou administratives.
5 – PROTECTION DU CLIENT
Les praticiens respectent la dignité de la personne humaine et s’interdisent d’y porter atteinte de quelque manière que ce soit, conscients que c’est un droit fondamental et inaliénable. Ils reconnaissent et respectent la personne humaine dans sa dimension psychique, que l’individu soit suivi isolément ou collectivement.
Les praticiens doivent prendre en compte avec la même conscience et dans le respect du principe de non-discrimination tous les clients quels que soient, leur origine, leurs mœurs, leur situation familiale, leur appartenance à une ethnie, à une nation, à une religion, leur orientation sexuelle, leur handicap, leur état de santé, leur réputation.
En toutes circonstances, ils n’interviennent qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé des personnes concernées. Toutefois le consentement du client ne saurait justifier un manquement à l’éthique ou une infraction à la déontologie.
a/ Les praticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé restent constamment conscients des propres besoins de leurs clients et de l’influence potentielle que représente leur position vis-à-vis d’eux. Ils n’exploitent ni leur confiance ni leur dépendance. A ce titre, les praticiens s‘interdisent toute exploitation de leur relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques ou idéologiques.
b/ Les praticiens font tous les efforts pour éviter les relations exclusives et autres que thérapeutiques qui pourraient troubler leur jugement professionnel ou augmenter le risque d’exploitation. L’intimité sexuelle avec les clients est contraire à l’éthique.
c/ Dès le début de la thérapie, le thérapeute doit attirer l’attention de son client sur ses droits et souligner les points suivants :
✓ type de méthode employé (s’il le juge approprié à la situation du client). Il précise les conditions de travail (y compris les conditions d’annulation ou d’arrêt),
✓ durée présumée du traitement,
✓ conditions financières (honoraires, prises en charge, règlement des séances manquées),
✓ secret professionnel,
✓ possibilité de recours en cas de litige.
d/ Les praticiens mettent fin à une relation thérapeutique ou de conseil dès lors qu’il est assez clair que le client n’en tire pas profit, ou si le client refuse la thérapie proposée ou souhaite l’interrompre. Dans ce cas les praticiens prennent acte de ce refus et mettent en place les mesures nécessaires pour diriger le client vers des confrères.
e/ Les informations fournies au patient/client concernant les conditions dans lesquelles se déroule le traitement doivent être exactes, objectives et reposer sur des faits. Toute publicité mensongère est interdite.
6 – RELATIONS PROFESSIONNELLES
Les praticiens agissent en tenant dûment compte des besoins, des compétences spécifiques et des obligations de leurs collègues praticiens, psychologues, psychanalystes, psychiatres, médecins, parmi d’autres professions.
a/ Les praticiens de la psychothérapie reconnaissent les domaines de compétence des professions connexes. Ils font pleinement usage de toutes les ressources professionnelles, techniques et administratives pour servir au mieux les intérêts du public.
L’absence de relations formelles avec d’autres professionnels ne dispense pas les praticiens de la responsabilité d’assurer à leurs clients le meilleur service possible, pas plus qu’il ne les exempte de l’obligation de faire preuve de prévoyance, de diligence et de tact dans l’obtention de l’assistance complémentaire ou alternative qui serait nécessaire.
b/ Les praticiens connaissent et prennent en compte les usages et les pratiques d’autres groupes professionnels avec lesquels ils travaillent et ils coopèrent pleinement avec ces groupes.
Si une personne reçoit des services similaires d’un autre professionnel, les praticiens examinent avec prudence et sensibilité les questions thérapeutiques ainsi que le bien-être du client. Les praticiens discutent de ces questions avec le client et cherchent, si possible, à maintenir des relations claires et convenues avec les autres praticiens impliqués.
7 – DÉCLARATIONS PUBLIQUES
Les déclarations publiques, les annonces de services, la publicité, et les activités de promotion des praticiens ont pour but d’aider le public à se forger des jugements et à faire des choix. Les praticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé présentent avec précision et objectivité leurs qualifications professionnelles, leurs affiliations et leurs fonctions, ainsi que celles des institutions ou organisations avec lesquelles leurs déclarations ou eux-mêmes peuvent être associés.
a/ Les annonces ou les publicités pour des séances de groupe de thérapie ou des stages, des formations, faites par les praticiens doivent clairement déclarer leurs objectifs et comporter une description claire des expériences ou des formations qu’elles proposent.
b/ Les praticiens en thérapie brève et psychanalyse rêve éveillé présentent la science et l’art de la thérapie et offrent leurs services, leurs produits et leurs publications de façon juste et précise, en évitant les déclarations faussées.
Les praticiens sont guidés par l’obligation principale d’aider le public à se former des jugements éclairés, une opinion et à faire des choix.
c/ Un diagnostic individuel et des thérapies ne sont offerts que dans le contexte d’une relation psychothérapeutique professionnelle.
d/ Les produits qui sont décrits ou présentés lors de conférences ou de manifestations publiques, dans des articles de journaux ou de magazines, à la radio ou à la télévision, dans des courriers, ou sur des supports similaires respectent les mêmes normes reconnues telles qu’elles existent pour des procédures utilisées dans le contexte d’une relation professionnelle.
8 – SANCTIONS
Le non-respect du code de déontologie, de ses principes et obligations, peut entraîner la convocation du Conseil de Référence de l’école AIDE Psy, et peut aller jusqu’à l’exclusion.
Si la personne mise en cause n’accepte pas la rencontre, ou ne fournit pas les documents demandés pour aider à traiter la situation, la procédure disciplinaire sera instruite et la décision rendue par défaut.
La sanction sera fondée sur les éléments en notre possession, et au vu de ceux-ci la sanction maximale, définie ci-dessous, pourra être appliquée.
L’école AIDE PSY
Pascale LEMAY, Présidente